Car avec cette question, je me soucie d'esthétique et de « bon goût » – pourquoi pas ? mais, dans une optique d'alignement avec moi-même, ce qui compte, c'est être en adéquation avec qui je suis. Sur cette photo, vous me voyez telle que je suis tous les jours : une épicurienne curieuse, ouverte, et exigeante. Je parviens à cet alignement parce que, quotidiennement, je me demande : Est-ce que je me mets en valeur ? Suis-je dans la justesse avec moi-même ? Suis-je dans un rapport vrai avec les autres ? Pourquoi suis-je habillé(e) ainsi ?
Dans l'univers de l'habillement, les prises de position sont infinies : certains pensent que le contexte et les autres importent peu - « j'existe tout(e) seul(e) et sans me soucier de ce qui m'entoure »; d'autres, à l'extrême inverse, prennent la mode et ses tendances comme seule boussole – « je dois être « dans le coup » et je ne suis rien sans le regard des autres ».
Ce que je pense, c'est qu'ignorer ce qui nous entoure est illusoire et que nier l'existence des messages non verbaux est contre-productif. Et qu'il est tout aussi dommageable de se laisser écraser par le conformisme et vouloir plaire aux autres au risque de se perdre, ou de se cacher, car c'est au final totalement destructeur.
Lorsqu'on parvient à dépasser toutes ces positions, l'habillement permet de s'exprimer librement et avec sincérité. Et, dans le « pire » des cas, il sert à endosser un rôle exigé par les circonstances tout en restant soi-même.
Et si l'on veut tout de même parler de bon goût, on pourrait dire, comme Dan Sablon(*) que « ce serait plutôt de la curiosité, et une certaine justesse, qui demande de se connaître et de s'exprimer avec ce qu'on a. » Pour moi, le bon goût, c'est s'exprimer avec justesse, cohérence, et continuité.
Le coaching en image permet de réfléchir à ces questions légères et profondes, et de passer à l'action pour s'habiller juste.